Conseil communal de Couvin
du 27 janvier 2022

Dans les ruelles tranquilles et les paysages pittoresques de Couvin, une réalité souvent ignorée se cache derrière le tableau idyllique du milieu rural : la présence de sans-abri. Bien que la problématique des sans-abri soit généralement associée aux grandes agglomérations urbaines, des communes comme Couvin ne sont pas épargnées par ce phénomène social complexe.

Selon le bourgmestre et la présidente du CPAS de Couvin, la commune n’aurait pas à faire face à la question des sans-abri. Cette position suggère une tendance à minimiser, voire ignorer, l’existence des personnes en situation de précarité extrême dans la région. Cette attitude se traduit souvent par le renvoi des sans-abri vers les grandes villes, les éloignant ainsi des services de soutien locaux et de leur communauté.

En opposition à cette perspective officielle, certains membres de l’opposition municipale soulignent la présence d’une dizaine de personnes vivant dans la rue à Couvin. Ils déplorent le manque d’initiatives concrètes de la part des autorités locales pour aborder ce problème. L’absence de structures d’accueil, de programmes d’assistance ou de stratégies de réinsertion spécifiques à Couvin laisse ces individus dans un état de vulnérabilité accru.

La situation à Couvin reflète un défi plus vaste : la reconnaissance et la prise en charge des sans-abri en milieu rural. Contrairement aux villes, où les services et les dispositifs d’aide sont plus visibles et accessibles, les zones rurales manquent souvent de ressources adaptées à cette problématique. De plus, la dispersion géographique et le manque de visibilité des sans-abri en milieu rural compliquent leur identification et l’accès aux aides nécessaires.

Il est essentiel que les autorités locales, y compris à Couvin, reconnaissent la réalité des sans-abri dans leur communauté et mettent en place des politiques adaptées. Cela implique non seulement la création de refuges et de services de soutien, mais aussi le développement de programmes de prévention et de réinsertion sociale.

La situation des sans-abri à Couvin est un rappel poignant que l’exclusion sociale ne connaît pas de frontières géographiques. Elle exige une réponse coordonnée et empathique, tenant compte des particularités du milieu rural. C’est seulement en reconnaissant et en abordant ces défis que des communautés comme Couvin pourront s’assurer que personne n’est laissé pour compte.

Nous avons essayé d’interviewer la présidente du CPAS qui a refusé tout contact.

Le 21 octobre 2022 une action est programmée. Nous allons consacrer un long reportage sur le sujet des SDF en milieu rural à Couvin

Laurent Frémal

Facebook LIVE à Namur

736 millions de personnes vivaient en-dessous du seuil international de pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour en 2015. En 2018, près de 8 % des travailleurs et leurs familles dans le monde vivaient avec moins de 1,90 dollar par personne et par jour. La plupart des personnes vivant en-dessous du seuil de pauvreté sont réparties entre deux régions : l’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne.

Les taux de pauvreté élevés se trouvent le plus souvent dans des petits pays, fragiles et touchés par des conflits armés.

En 2018, environ 55 % de la population mondiale bénéficie bénéficiait d’au moins un type de prestation de protection sociale en espèces.

Retrouvons à Namur le RWLP (Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté) qui à l’occasion du 17 octobre de la journée mondiale c’est retrouvé pour mettre l’accent sur l’importance de la suppression du taux COHABITANT.

Reportage Laurent Frémal – Adrien Scarbotte – Charles Vandervelden

Communiqué de presse

Extraits de la Commission délibérative sans-abrisme du 24 juin 2021 au parlement bruxellois. Intervention de Nicolas Bernard Docteur en droit, Licencié en philosophie, Professeur de droit à l’Université Saint-Louis — Bruxelles, Directeur de l’Institut de recherches interdisciplinaires sur Bruxelles (IRIB) Conseiller spécial du Recteur à l’insertion régionale et au service à la société.

Après la commission consacrée aux conditions de déploiement de la 5G en Région bruxelloise, une deuxième commission délibérative, réunissant citoyens et parlementaires, s’apprête à ouvrir ses travaux au Parlement bruxellois.

Cette deuxième commission aura la particularité de débattre d’un sujet – le sans-abrisme et le mal-logement en Région bruxelloise – qui a été amené par des citoyens eux-mêmes, au travers d’une suggestion citoyenne.

Lorsqu’elle est signée par plus de 1.000 personnes âgées de 16 ans accomplis et résidant en Région de Bruxelles-Capitale, une suggestion citoyenne permet en effet de lancer un débat au Parlement au sein d’une commission délibérative.

Celle-ci aura jusqu’au 17 juillet pour répondre à la question suivante : « La Région de Bruxelles-Capitale compte au moins 5.313 personnes sans abri et mal logées. Quelles mesures voulons-nous prendre pour résoudre durablement cette situation ? » 23 Bruxelloises et 22 Bruxellois (36 francophones et 9 néerlandophones) ont été tirés au sort pour rejoindre, lors de 6 séances de travail, les 15 députés de la Commission de la Santé et de l’Aide aux personnes de l’Assemblée réunie de la Commission communautaire commune.

Le tirage au sort s’est effectué en deux temps : 10.000 Bruxellois, âgés de 16 ans ou plus, ont d’abord été tirés au sort sur base du registre national et invités à s’inscrire via la plateforme democratie.brussels. 

Un second tirage parmi les près de 900 inscriptions s’est fait sur base des critères du règlement du Parlement (âge, sexe, langue,…) et des statistiques de notre Région, afin que la commission délibérative reflète autant que possible la population bruxelloise. Un critère supplémentaire relatif au rapport au logement des participants (propriétaire / locataire / ni l’un ni l’autre) a été ajouté. 

Montage : Adrien Scarbotte